• La Banda Tchok vous donne rendez-vous à Sazeray,

    dans l'Indre le 31 juillet 

    pour l'animation du vide grenier du Comité des Fêtes,

    dans un esprit festif et convivial.

     

     

    En attendant, vous pouvez toujours venir passer une bonne soirée

    en compagnie de sonneurs et autres musiciens Bretons

    jeudi au bar "Les Sapins Verts" à Cléguer (56),

    lieu-dit l'Enfer" (route de Plouay),

    à l'occasion de la session trad mensuelle (à partir de 21 h environ). 

     

     

    A très bientôt !

     

    Vincent

     


     

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                                                                 Vincent

     

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  •  ... ET LE TREUJENN GAOL DANS TOUT ÇA  ?

     

    Treujenn gaol... Kézaco ?

     

    En voilà encore une bonne question !

     

     Historiquement, "treujenn gaol" ("trognon de chou" en breton) a été le surnom donné aux premières clarinettes arrivées en Bretagne, à cause de leur forme évoquant...
    ... Un trognon de chou...

    Pier an dall, sonneur de treujenn gaol au 19è siècle
    Pier an Dall (1832-1908)

     

    Les Bretons ayant l'habitude d'utiliser des sonneurs pour l'animation des événements sociaux festifs, dans des environnements parfois bruyants (mariages, foires, marchés et autres), les sonneurs de clarinette ont développé un jeu adapté à cette utilisation (évoquant celui de la bombarde), avec des attaques mordantes, toujours dans le registre aigü de l'instrument, dans l'optique d'obtenir un puissant volume sonore.

     

    Actuellement, quand on parle de "treujenn gaol", on parle plus de cette façon de jouer que de l'instrument lui-même, car même si les clarinettes ont évolué depuis, et que la plupart des sonneurs utilisent des clarinettes modernes, ce type de jeu typiquement breton - avec un son puissant, allié à des attaques mordantes - est resté le même.*

     

    *  Cette façon traditionnelle d'utiliser les instruments, en les faisant "sonner" (comme on ferait sonner des cloches) est la raison pour laquelle on parle de "sonneurs", autant pour le treujenn gaol que pour la bombarde ou le biniou.

     

    En définitive, une phrase qu'on entend souvent dire résume très bien tout ça :
    " LE TREUJENN GAOL, C'EST LA CLARINETTE QUI PARLE BRETON  " !

     Sonneurs de treujenn gaol

     

     Pour en savoir plus, je vous invite à visiter ce site entièrement dédié au treujenn gaol :
     
     ... Et plus particulièrement cet article sur PIER an DALL
     

    Trio de sonneurs de treujenn gaol

     
    Gavotte des montagnes au treujenn gaol
     

     

     
     
     
     
     
      

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  • Les Sonneurs Tchok est un groupe de musiciens dont les instruments et les costumes sont composés majoritairement de matériaux naturels, bio-dégradables et/ou recyclables. 

     

    En jouant de la musique, comme pour toute activité des êtres vivants consommant de l'oxygène, nous rejetons du CO2, et ça ne nous pose aucun problème : le dioxyde de carbone est la nourriture de base des végétaux à chlorophylle, produisant comme déchet... De l'oxygène. Comme ça, tout le monde a ce qu'il lui faut, et c'est très bien ; c'est ça l'écologie. 

     

    Étant avant tout des musiciens d'animation de rue, nos prestations peuvent généralement être effectuées en acoustique, c'est-à-dire sans sonorisation ou éclairage (sauf cas particuliers). 

     

    Nos déplacements peuvent être optimisés en embarquant jusqu'à 4 musiciens par voiture, voire jusqu'à 8 quand nous avons la possibilité d'avoir un minibus à disposition. 

     

    Libre à vous de nous fournir nourriture et boissons bio ; ça correspond aussi à nos valeurs, mais loin de nous l'idée de vous l'imposer. Nous ne sommes pas des dictateurs. 

     

    Nous croyons aussi plus à l'immunité naturelle qu'aux multinationales pharmaceutiques. 

     

     

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  • Il était une fois : le mariage en Bretagne

    ou "la grande époque des sonneurs, avant l'arrivée de l'accordéon"


     

    Loin de nos habitudes actuelles, le mariage était, jusqu'à la guerre de 1914-1918, et dans une moindre mesure jusqu'à la moitié du 20è siècle, représentatif d'une société paysanne très ancrée dans les traditions. C'était le moment où on mariait la fille ou le fils de la famille et il fallait que tout le monde sache qu'ici, on avait les moyens, quitte à casser la tirelire ! Cependant le bon sens des gens de la terre leur autorisait parfois à inviter tout le village, dans la mesure où chacun amenait son repas ... Dans tous les cas, pas de noce réussie sans sonneur, quitte à retarder le mariage si nécessaire !

    Le Grand Jour venu, on commence par aller, accompagné des sonneurs, chercher la jeune fille, parée superbement pour l'occasion, au domicile de ses parents, et on lui chante une complainte qu'on appelle "air à faire pleurer la mariée", lui contant la perte de tous les attributs de sa vie de jeune fille (son insouciance, sa virginité, ses beaux vêtements blancs, le domicile de ses parents, etc), et toutes les peines et les difficultés qu'entraînera sa future condition de femme mariée.

    Cet épisode douloureux passé, la noce part de pied ferme en direction de l'église, toujours au son de la bombarde et du biniou (dans le Vannetais et en basse Cornouaille), ou d'un couple de clarinettes (en haute Cornouaille et dans le Trégor), ou encore d'un sonneur de veuze (de la presqu'île guérandaise à l'extrême sud de la Bretagne historique). Ailleurs en pays Gallo, le mariage est souvent accompagné d'un violon, voire d'une vielle à roue.
    (Dans les années 30 arrive l'accordéon, de plus en plus présent, tous terroirs confondus). 

    Arrivés là, on fait taire les instruments : cette "musique du diable" n'est pas compatible avec les bonnes mœurs ! C'est le moment des cantiques que toute l'assemblée entonne avec ferveur pendant la messe. 

    Mais ce n'est que court répit : dès leur sortie de l'église, les nouveaux mariés sont accueillis par les sonneurs qui célèbrent l'union à leur façon par un air de circonstance joyeux et solennel. C'est alors que la fête commence véritablement, avec quelques danses pour dégourdir les jambes. 

    Selon l'heure et la distance du lieu du repas, la noce va prendre l'apéritif dans les bars du village afin de fêter ça dignement dans la convivialité avec tout le village. Voilà qu'arrive l'heure du banquet. L'assemblée prend alors la direction du champ où auront lieu les réjouissances, menée par les sonneurs, déjà un peu sonnés... 

    Là, des bancs et des planches sur tréteaux ont été disposés sur le terrain pour que tout le monde puisse s'asseoir. Quand on n'en a pas, des tranchées sont creusées dans le sol pour servir de bancs et des planches disposées entre elles servent de tables. Les repas de noce durent toujours un temps interminable et, après des intermèdes musicaux pour célébrer l'arrivée des plats, ou même entre les plats, et quelques danses pour divertir les convives, la soirée arrive tranquillement... C'est à ce moment que reviennent pour le souper ceux qui s'étaient éclipsés en direction des bars du village. Là, re-réjouissances, danses toute la soirée, et chacun finit de profiter pleinement de la vie avant d'aller coucher les mariés pour leur première nuit d'époux officiels.

    Mais avant d'éteindre les chandelles, une dernière épreuve les attend : la soupe au lait, accompagnée de l'air de circonstance. C'est simple, mais il en existe plusieurs variantes. Le but est de faire boire aux mariés, dans leur lit, de la soupe au lait, dans le même bol, avec une cuillère percée, ou avec des morceaux de pain attachés entre eux... Bref, un truc impossible. La symbolique de tout ça : les difficultés de la vie auxquelles va devoir faire face le nouveau ménage. 

     

     


      Sources diverses, dont notamment :

    >  'n droiad fest par J-L. Le Vallegant et D. Miniou
    >  Noce bretonne à Plouray par M. Pezennec et S. Le poupon
    >  Vie de Matilin "an Dall" (1789 - 1859)
    >  Pier "an Dall" (1832 - 1908)
     
     
     
     







      PS : comme j'ai pas connu cette époque,
             il est tout à fait possible que ce texte comporte des imperfections,
             alors si vous avez des remarques ou des corrections à apporter, elles seront les bienvenues. merci.

     

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