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- Animat° de mariages
LE PLUS BEAU JOUR DE VOTRE VIE
dans la pure tradition Bretonne !
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Par biniou1 le 24 Juillet 2015 à 02:07
Il était une fois : le mariage en Bretagneou "la grande époque des sonneurs, avant l'arrivée de l'accordéon"
Loin de nos habitudes actuelles, le mariage était, jusqu'à la guerre de 1914-1918, et dans une moindre mesure jusqu'à la moitié du 20è siècle, représentatif d'une société paysanne très ancrée dans les traditions. C'était le moment où on mariait la fille ou le fils de la famille et il fallait que tout le monde sache qu'ici, on avait les moyens, quitte à casser la tirelire ! Cependant le bon sens des gens de la terre leur autorisait parfois à inviter tout le village, dans la mesure où chacun amenait son repas ... Dans tous les cas, pas de noce réussie sans sonneur, quitte à retarder le mariage si nécessaire !
Le Grand Jour venu, on commence par aller, accompagné des sonneurs, chercher la jeune fille, parée superbement pour l'occasion, au domicile de ses parents, et on lui chante une complainte qu'on appelle "air à faire pleurer la mariée", lui contant la perte de tous les attributs de sa vie de jeune fille (son insouciance, sa virginité, ses beaux vêtements blancs, le domicile de ses parents, etc), et toutes les peines et les difficultés qu'entraînera sa future condition de femme mariée.
Cet épisode douloureux passé, la noce part de pied ferme en direction de l'église, toujours au son de la bombarde et du biniou (dans le Vannetais et en basse Cornouaille), ou d'un couple de clarinettes (en haute Cornouaille et dans le Trégor), ou encore d'un sonneur de veuze (de la presqu'île guérandaise à l'extrême sud de la Bretagne historique). Ailleurs en pays Gallo, le mariage est souvent accompagné d'un violon, voire d'une vielle à roue.
(Dans les années 30 arrive l'accordéon, de plus en plus présent, tous terroirs confondus).Arrivés là, on fait taire les instruments : cette "musique du diable" n'est pas compatible avec les bonnes mœurs ! C'est le moment des cantiques que toute l'assemblée entonne avec ferveur pendant la messe.
Mais ce n'est que court répit : dès leur sortie de l'église, les nouveaux mariés sont accueillis par les sonneurs qui célèbrent l'union à leur façon par un air de circonstance joyeux et solennel. C'est alors que la fête commence véritablement, avec quelques danses pour dégourdir les jambes.
Selon l'heure et la distance du lieu du repas, la noce va prendre l'apéritif dans les bars du village afin de fêter ça dignement dans la convivialité avec tout le village. Voilà qu'arrive l'heure du banquet. L'assemblée prend alors la direction du champ où auront lieu les réjouissances, menée par les sonneurs, déjà un peu sonnés...
Là, des bancs et des planches sur tréteaux ont été disposés sur le terrain pour que tout le monde puisse s'asseoir. Quand on n'en a pas, des tranchées sont creusées dans le sol pour servir de bancs et des planches disposées entre elles servent de tables. Les repas de noce durent toujours un temps interminable et, après des intermèdes musicaux pour célébrer l'arrivée des plats, ou même entre les plats, et quelques danses pour divertir les convives, la soirée arrive tranquillement... C'est à ce moment que reviennent pour le souper ceux qui s'étaient éclipsés en direction des bars du village. Là, re-réjouissances, danses toute la soirée, et chacun finit de profiter pleinement de la vie avant d'aller coucher les mariés pour leur première nuit d'époux officiels.
Mais avant d'éteindre les chandelles, une dernière épreuve les attend : la soupe au lait, accompagnée de l'air de circonstance. C'est simple, mais il en existe plusieurs variantes. Le but est de faire boire aux mariés, dans leur lit, de la soupe au lait, dans le même bol, avec une cuillère percée, ou avec des morceaux de pain attachés entre eux... Bref, un truc impossible. La symbolique de tout ça : les difficultés de la vie auxquelles va devoir faire face le nouveau ménage.
Sources diverses, dont notamment :
> 'n droiad fest par J-L. Le Vallegant et D. Miniou
> Noce bretonne à Plouray par M. Pezennec et S. Le poupon
> Vie de Matilin "an Dall" (1789 - 1859)
> Pier "an Dall" (1832 - 1908)
PS : comme j'ai pas connu cette époque,
il est tout à fait possible que ce texte comporte des imperfections,
alors si vous avez des remarques ou des corrections à apporter, elles seront les bienvenues. merci.
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Par biniou1 le 21 Décembre 2015 à 02:28Mariage au biniou, mariage plus fou !~ Pour célébrer en musique le plus beau jour de votre vie ~Votre mariage breton traditionnel, civil ou religieux(Ci-dessous : exemple de déroulement complet, à l'ancienne*)
Entrée de la mariée, au bras de son père, accompagnés des sonneurs.
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Après des cantiques solennels** sonnés ou chantés durant la cérémonie
les sonneurs accueillent les mariés à leur sortie.
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Le son joyeux des instruments
mène la noce en cortège vers le vin d'honneur
afin d'annonçer l'heureux événement à tout le village !
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Il est alors temps de passer au moment convivial
que tout le monde attendait avec impatience.
...
Quelques airs de danse sont alors sonnés
pour dégourdir les jambes de ceux qui le souhaitent.
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Vin d'honneur de l'après-midi ou apéritif du soir,
quelques danses font patienter les convives en attendant la suite.
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Le festin est naturellement ponctué d'aubades
entre les jeux de circonstance,
notamment au moment de l'arrivée du plat principal
où les sonneurs interprètent un traditionnel "Son ar Rost" - L'air du rôti !
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Et c'est parti pour le bal que nous pouvons partager avec votre DJ
afin de l'agrémenter de séquences "fest-noz"
pour les mordus de danses bretonnes !
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Une fête complète et inoubliable s'est déroulée dans une ambiance torride !
Demain, c'est à votre tour !
Vive les mariés !
Ci dessous :- Mariage breton à Langonnet avec les Sonneurs Tchok- Mariage breton à Séné avec la Banda TchokCortège pour aller à l'égliseAccueil des mariés à la sortie de l'église* A l'ancienne : nous avons "oublié" dans le déroulement ci-dessus l'épisode préliminaire de "l'air à faire pleurer la mariée", car ce n'est plus vraiment la mode de faire pleurer une jeune mariée… et l'épisode de "la soupe au lait" car actuellement, les mariés ne se couchent jamais assez tôt pour qu'on vienne leur servir la soupe au lit !… Après, si l'envie vous prend de tenter l'expérience, on peut le faire.** Pour les cérémonies civiles, ou juste pour le plaisir, des mélodies profanes adaptées peuvent aussi très bien remplacer les cantiques. Les danses, marches et autres airs de circonstance seront sonnées à la sortie de la mairie et au vin d'honneur.
Le biniou, c'est plus fou !
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